Travail réalisé en 2018 à l’Esma de Toulouse. Logiciels utilisée: Maya, Renderman, Photoshop. Concept, modélisation, texturisation, lighting, compositing: Zélie Jarasson.
La France en comptait 600 000 dans les années 1960 mais il en reste moins de 35 000 aujourd’hui.
Le café de la gare, dela mairie, de l’église, eu commerce, des sports, le Balto, le Celtic, le Narval.
Qu’il accueille les ragots du quartiers ou se prenne pour le parlement du peuple, le bistrot du coin est un lieu de vie quit tisse un lien social, que ce soit sous la forme de discussions autour d’un comptoir, de disputes à une table ou encore de complicités d’arrièree-salle. Mais c’est aussi un lieu de passage qui conserve l’anonymat des rencontres illicites ou des âmes solitaires…
A travers mon diptyque, je souhaite évoquer la perte de lien social opérée entre les années 60 et 2018 due à la multiplication des écrans dans la vie quotidienne. En 2018 on parle d’addiction des personnes aux smartphones. L’individualisme croît et les personnes se replient sur elles-même ou leurs petits cercles ; on se passionne pour les histoires de voisinages de Desperate Housewifes ou Plus Belle La Vie mais on ne connaît pas son voisin de palier.
Pour l’image A je souhaite créer une ambiance très chaleureuse et vivante caractéristique d’un moment convivial entre personnes d’un même quartier. Les tableaux de Hopper m’inspirent énormément pour l’image B d’abord pour le sentiment de solitude aiguë qui s’en dégage et aussi pour sa manière d’alterner les zones occupée avec des vides. J’espère créer entre les 2 images un contraste violent qui mettra en évidence mon intention.